Ainsi, pour l’Italie fasciste, Mussolini est au pouvoir de 1922 à 1943. Le totalitarisme est un régime bien identifié. Ainsi, les Allemands vouent un véritable culte du chef à Hitler qui a donc mis en place un régime totalitaire. Lier son arrivée au pouvoir avec le graphique page 71. Le paradigme du totalitarisme est ainsi entré en conflit avec les nouveaux domaines de recherche qui intéressaient les spécialistes en sciences sociales et les historiens qui s’ouvraient aux méthodes des sciences sociales. La dictature consiste à acquérir du pouvoir sans le consentement des gens et à s'en tenir au pouvoir par des moyens équitables ou sombres. Par ailleurs, la pertinence du concept de totalitarisme, aussi bien que son application à l'Union soviétique en dehors de la période stalinienne, reste sujette à débat[61][réf. Ils acquièrent de la loyauté en récompensant ceux qui coopèrent avec eux. Uniquement disponible sur LaDissertation.com. Aristote, dans sa typologie des régimes, fait de la tyrannie une forme corrompue de gouvernement par un seul, la monarchie. Qu’est-ce qui distingue alors ces deux régimes l’un de l’autre? Les recherches sur la notion de totalitarisme se sont effectuées dans le contexte politique de la Guerre froide, où le modèle libéral s'opposait au modèle communiste. Le mot dictateur désigne actuellement ce que l'on appelait plutôt tyran[3] dans l'Antiquité ou despote dans l'Ancien Régime. Dans le domaine de la politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d'un pouvoir absolu, s'y maintient de manière autoritaire et l'exerce de façon arbitraire. La France : le territoire et sa population, les grandes étapes de l’histoire de l’humanité, 1. Néanmoins, il reste encore aujourd'hui des régimes autoritaires ou dictatoriaux, la plupart situés sur les continents africains et asiatiques. Il met en place la collectivisation des terres qui provoque une désorganisation du pays et provoque une terrible famine qui fait au moins 6 millions de victimes en 1933. Chaque institution civile de l'Etat est obligée de suivre l'ordre du jour dicté par le parti dans la gouvernance. En 1933, Hitler, à la tête du parti nazi, est nommé chancelier de l’Allemagne où il installe une dictature raciste. Il peut donc servir d'arme de propagande contre l'ennemi. Le XXe siècle voit l’apparition d’un nouveau type de régime politique qui est le totalitarisme. Or c’est de bien autre chose qu’il s’agit, dans le stalinisme. La recherche historique a peu à peu mis en cause la légitimité du parallèle entre nazisme et communisme, en soulignant notamment la spécificité du génocide nazi, et plus généralement la singularité de régimes qui n’ont pas les mêmes origines. Mais, en démocratie, c'est la règle du peuple. Les régimes totalitaires se distinguent des régimes autoritaires et dictatoriaux par leur usage permanent de la terreur, contre l'ensemble de la population (y compris les « innocents » aux yeux même de l'idéologie en vigueur) et pas seulement contre les opposants réels. Selon eux, il était improbable que les dictatures totalitaires, compte tenu de leur dynamique interne, s’effondrent d’elles-même ou soient renversées par une révolution. Cette confusion des pouvoirs peut l'être au profit de l'exécutif (cas le plus courant) ou au profit du pouvoir législatif (régime d'assemblée). Quelle est la différence entre le totalitarisme et la dictature? John Alexander Armstrong, intellectuel conservateur, a lui aussi critiqué explicitement le concept de totalitarisme à la fin des années 1960, arguant qu’il n’était pas capable de rendre compte de l’évolution de plusieurs régimes communistes. Le despote éclairé est certes un autocrate, concentrant entre ses mains tous les pouvoirs, mais il agit suivant la raison selon une visée progressiste et modernisatrice. Alexander Groth, « The ‘Isms in Totalitarianism ». Martin Malia, « To the Stalin Mausoleum ». Les sociétés totalitaires se distinguent par la promesse d'un « paradis », la fin de l'histoire ou la pureté de la race par exemple, et fédèrent la masse contre un ennemi objectif. Ainsi Carlo Sforza (libéral républicain), Gaetano Salvemini (gauche anticommuniste) et surtout Luigi Sturzo (démocrate-chrétien) furent dans l'Entre-deux-guerres des utilisateurs du concept de totalitarisme. Carl Friedrich et son école se sont bornés à l’analyse des régimes totalitaires une fois constitués, quitte à négliger la question de leurs origines. De nombreuses mesures, excluent alors les juifs de la société comme le boycott des magasins, les lois de Nuremberg de 1935 qui interdisent tout contact entre Juifs et Aryens, la perte de la citoyenneté allemande et des actes de violence qui cherchent à faire fuir les Juifs du pays comme lors de la nuit de cristal de 1938, http://www.lesite.tv/videotheque/0868.0002.00-structuration-du-parti-nazi/?ref=T, http://www.lesite.tv/videotheque/0868.0004.00-le-charisme-hitlerien, http://www.lesite.tv/videotheque/0868.0008.00-lembrigadement. De nombreux dictateurs sont soutenus, financés et protégés par de puissants hommes d'affaires et une puissance étrangère manipulatrice. Les Adler et Thomas Paterson, « Red Fascism : The Merger of Nazi Germany and Soviet Russia in the American Image of Totalitarianism, 1930's-1950's », article cité, p. 1048. Les individus sont attirés par son commandement qui les suscite à faire ce que la ou les personnes au pouvoir ordonnent. Par exemple, dans The Totalitarian Enemy, paru à Londres en 1940, l'ancien communiste autrichien Franz Borkenau voulait éclairer l'opinion publique sur les vrais enjeux de la guerre : il s'agissait de détruire le totalitarisme incarné dans le nazisme et le bolchevisme. Or, après la mort de Staline, à partir de Khrouchtchev, l'Union soviétique avait commencé à changer, ce qui infirmait l’immobilisme prêté au système par le « modèle totalitaire »[49]. À la suite de cette phase d’industrialisation, l’élite révolutionnaire s’est bureaucratisée et la société communiste est devenue bien plus complexe et différenciée. Une des caractéristiques du totalitarisme est d'enrégimenter physiquement et mentalement la population. La terreur totalitaire continue même lorsque toute opposition est écrasée. Selon Neumann, le caractère principal des régimes totalitaires était d'institutionnaliser la révolution, ce qui leur permettait d'assurer leur propre perpétuation. Le totalitarisme est l'un des principaux types de systèmes politiques avec la démocratie et l'autoritarisme. Dans les années 1950, le politologue Carl Joachim Friedrich et son assistant Zbigniew Brzeziński identifient comme « totalitaire » un régime dans lequel on trouve six éléments : une idéologie officielle, un parti « de masse » unique, la terreur policière, le monopole des médias, celui des forces armées et une économie planifiée[20]. La pertinence du concept de totalitarisme et son utilité pour l’analyse historique et comparative ont alors été remises en question par une nouvelle génération de politologues américains. Les caractéristiques habituellement retenues pour définir le totalitarisme sont : d'une part, un monopole idéologique, c'est-à-dire la conception d'une vérité qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous et se trouve orientée par la lutte contre les ennemis du régime, et d'autre part un parti unique qui contrôle la totalité de l'appareil étatique, c'est-à-dire dispose de l'ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande, crée des structures d'embrigadement de chaque catégorie de la société et dispose d'une direction centrale de l'économie. 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